Surfer avec la déprime des autres.
S'abreuver de leur vie. Raconter des sornettes, faire croire, user de bonté, de rire, de joie, essorer un coeur, des sentiments. Monde de mécréants, tordus du net ne vivant qu'à la lumière artificielle, se faisant passer pour de supers héros de la plume alors que leur trou du cul est identique sur un trône.
Restons les pieds sur terre le virtuel est ainsi fait, que l'on me dise pas le contraire.
Quelle facilité pour détruire à distance, ne connaissant rien de l'autre au bout d'une fenêtre profitant à souhait d'une âme sensible, d'un joyau inestimable qu'est la vie.
Quel jeu stupide, lâche, bête et méchant à l'encontre de tant de sourires fragiles cherchant juste à s'éclipser, tuer l'ordinaire le temps d'un soupir.
J'accuse et je vous hais.